Si l’Appel du 18 juin, ci-après, comportait 2 177 caractères, espaces compris,
cet « Appel du 18 juin 2018 » devra comporter 2 500 caractères, espaces compris.
Pour être accepté, le texte devra être présenté sous la forme suivante :
Caractère : Times News Toman de corps 12, sur Word. Indiquer impérativement en bas de page (elle sera découpée et numérotée afin que le jury n’ai aucun élément d’influence pour qualifier le texte), nom, prénom, adresse complète, numéro mobile (option), adresse courriel et profil (ex. agriculteur, policier, artisan, militaire, étudiant, profession libérale, cadre, enseignant, commerçant, syndicaliste, fonctionnaire, retraité, chômeur, conseiller municipal, député, comédien, chômeur, bénévole, médecin, etc.)
Avant le 18 mai 2018 à minuit (suite du règlement au verso)
Les 3 meilleurs « Appels » par catégorie (21 réponses ayant le même « profil professionnel » ou se situant dans la même tranche d’âges feront l’objet d’une catégorie) puis les 5 meilleurs, toutes catégories confondues, sélectionnés par le jury de l’Académie du Gaullisme, seront diffusés dans La lettre du 18 juin de juin 2018 envoyés par courriel, à tous les participants et aux médias, le 17 juin 2018 ! Les membres du jury seront dévoilés lors de la diffusion des résultats. L’ensemble des réponses (seuls figureront en bas de chaque page les initiales de l’auteur, son métier et le code postal de son lieu de résidence) fera l’objet d’un recueil édité début décembre 2018.
À vous mon Général !
L’Académie du Gaullisme vous félicite et vous remercie à l’avance pour votre engagement et votre contribution « pour la France ! »
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Texte de l'Appel du 18 juin 1940
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
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On sait qu'à la demande du Gouvernement britannique, le texte a été changé, notamment les deux premières phrases d'introduction qui ont été remplacées par :
« Le Gouvernement français a demandé à l’ennemi à quelles conditions honorables un cessez-le-feu était possible. Il a déclaré que, si ces conditions étaient contraires à l’honneur, la dignité et l’indépendance de la France, la lutte devait continuer. »
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Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte.
Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »