LE GAULLISME SOCIAL
A
Colombey, ils sont venus, ils sont tous là, et même ces fils maudits ces
Brutus, qui ont voulu assassiner le Général de Gaulle ; il y a même
quelques pétainistes, de ceux qui
voudraient réhabiliter leur
champion, il y a ce PC qui a traité le
général de fasciste, le PS qui oublie le coup d'Etat permanent de Mitterrand,
les centristes qui ont introduit
chez nous le tout marché, sans que la
France y soit préparée, il y a les néo libéraux qui, néanmoins, ont soutenu
les canards boiteux, et donc
freiné l'investissement, tout cela
pour récompenser quelques services rendus
Tous
sont soudainement devenus, comme par miracle,
« Gaullistes sociaux », tout en restant les partisans
inconditionnels du mondialisme, de l'européanisme béat, et de l'Atlantisme
servile. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais ; Quant aux
intérêts de la France, ils sont désormais subordonnés à la défense d’autres
intérêts.
Savaient-ils
avant de venir, que le Gaullisme impose : Un refus de la fatalité, la fin du
renoncement, un Etat fort, une France sur ses pieds, des institutions
stables, la lutte pour l'indépendance et le rayonnement de la France ?
Qu’il demande, la reconquête de notre liberté de manœuvre, la volonté
d'assurer nous- mêmes notre sécurité, qu’il sollicite l'ardente obligation de
faire retrouver à la France son vrai visage : celui de la grandeur, de
la générosité de l'exemplarité. Nous devrions ajouter : l'impérieuse
nécessité de combattre le clientélisme.
Le
Gaullisme c'est L'INDEPENDANCE NATIONALE avec : Une constitution qui l'affirme, une armée
qui la protège, une monnaie qui la manifeste, un peuple rassemblé qui la
soutient
Une
indépendance qui ne peut être que le principe directeur de notre politique
étrangère. Sans indépendance, nous ne pouvons prendre part à l'action
internationale. L’affaire Aukus vient d'en apporter la preuve.
Le
Gaullisme, c'est le droit des peuples à disposer d'eux- mêmes. La partie
« gaullisme social », c’est une autre voie, un autre choix
politique, tous deux situés entre le socialisme et le néo libéralisme :
Quelque chose de digne, de simple et de pratique a répondu le Général :
la Participation, qui fait du citoyen un membre actif de la gouvernance du
pays.
Une
fois le Général retiré à Colombey, le mouvement gaulliste est devenu
conservateur, néo libéral, croyant certainement que la participation était un
ver qu'on installait dans le fruit. Aussi ses adeptes ont entrepris une autre
politique, celle de la facilité, de la servilité, celle qui a soutenu les
canards boiteux empêchant l'investissement de se placer sur des projets
d'avenir
Il
a rangé au placard : Le seul combat qui vaille, celui pour
l'homme. Il a jeté dans les oubliettes de l'histoire les combats contre les
féodalités internes et les convoitises extérieures. Rien n'assure plus
désormais la continuité de la France dans l'unité et la cohésion sociale. Il
a laissé la place à la politique des abandons et du renoncement.
Pourtant
ce Gaullisme social correspond à la défense des intérêts des Français ;
Synthèse entre la gauche et la droite ; il est une priorité donnée au
Rassemblement afin de faire face.
Le
danger dominant étant redevenu la dictature des partis. Nous avons l'ardente
obligation de retrouver l’UNITE de la NATION, et son INDEPENDANCE.
Pas
besoin de grandes dissertations, quelques exemples suffisent :
1958/1969 :
la production industrielle a doublé, le PNB a augmenté dans des conditions
uniques, les investissements productifs sont passés de 13,5 à 18%,
constructions scolaires, l'investissement est passé de 1;3 milliard à 4
milliards, constructions hospitalières de quelques millions à 6 milliards.
Logements, les constructions sont passées
d'à peine 300 000 à plus de 500 000, dépenses pour l'éducation
nationale ; passées de 12,5 à 20% du budget, tandis que le budget de la
défense représentait encore plus de 17% du budget national, tout cela
agrémenté d'une évolution du pouvoir d'achat de 4% l'an, permettant un
accroissement de la consommation deménages
de 56% (à prix constants. Quant aux transferts sociaux, ils ont progressé de
12,6% en moyenne par an (+ 14,2% pour les retraites) Croissance économique =
5,70% l'an et pourtant la France est engagée dans la guerre d'Algérie, avec
500 000 hommes sous les drapeaux. Malheureusement mai 68 portera un coup de
frein terrible à cette situation.
Un
Gaulliste social arrive à Matignon, :
Jacques Chaban Delmas Son Gouvernement installe la France au plus haut
d'un mouvement économique de croissance et contribuera alors à ce qu'on
appelle : LE MIRACLE FRANCAIS, la France s'industrialise, La Sidérurgie
redémarre, l'informatique décolle, constructions navale, aéronautique sont
parmi les meilleurs au monde, l'espace, la France monte vers les sommets.
Nucléaire civil un des premiers au monde.
Le
Franc est stabilisé, la monnaie peut faciliter la mobilité de l'emploi et des
activités, rétablissements des équilibres de nos paiements grâce à la ré
industrialisation moderne de la France Chaban promeut le juste équilibre
entre l'action nécessaire de l'Etat et le dynamisme spontané des marchés. Il
est le premier a demandé l'arrêt des aides de l'Etat aux canards boiteux.
Bref une politique « à la française » sociale au tant que
performante et active.
Juste
une question est-ce que ceux qui étaient dos au mur à Colombey
Peuvent-ils
devenir les partisans inconditionnels de ce Gaullisme social ? Tout
l'avenir de la France est contenu dans la réponse à venir et nous espérons
beaucoup de cette réponse.
*Henri Fouquereau Secrétaire général du Forum Pour la France et du CNR présidé par Jacques MYARD
© 01.12.2021