La Nation : l’impérissable certitude Jacques MYARD - Académie du gaullisme

Académie du Gaullisme
Président Jacques Myard
Secrétaire générale Christine ALFARGE
Président-fondateur Jacques DAUER
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La Nation : l’impérissable certitude




Par Jacques MYARD.
Les esprits forts la prétendaient dépassée, ils glorifiaient la mondialisation heureuse qui était désormais notre avenir inéluctable et radieux.
Qui serait dépassé ? Vous l’avez  compris, la Nation !
Or quelques événements récents ont replacé la Nation au cœur du village, rappelant à ces esprits forts qu’elle incarne plus que jamais l’essence même de l’identité des peuples, leur âme multiséculaire, « cette force indicible et mystérieuse qui traverse les siècles » comme l’écrit André Malraux.
Nos amis britanniques viennent de rendre à Elisabeth II leur reine un hommage qui a étonné le monde. Etonné le monde par son faste peut-être mais surtout parce que cette femme incarnait la Nation britannique. Cette incarnation qu’elle a portée pendant plus de 70 ans va bien au-delà de son règne puisque la reine a bénéficié de la consubstantialité entre la monarchie et l’identité nationale forgée depuis des siècles.
  
De la même manière le résultat des élections législatives en Suède et en Italie - que certains qualifient d’extrême droitier – traduit la réaction des électeurs à la fuite en avant des thuriféraires d’une union européenne supranationale et impériale dirigée en fait par des technocrates bruxellois avides de pouvoir qui veulent mettre sous leur coupe les Etats-Nations et les peuples européens.

Alors bien sûr les salonnards parisiens abonnés des plateaux médiatiques hurlent leur réprobation morale, sans se rendre compte qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes.
  
Ils ignorent, aveuglés par leur idéologie, que « le tissu du temps national est continu » selon Pierre Manent et « quand on aspire à guider une Nation, il ne faut pas commencer par l’avilir » pour reprendre les mots de Charles Desbans dans De la souveraineté, juin 1870. C’est bien là ce que Macron-Jupiter ignore.
         
Georges Pompidou, Premier ministre du Général de Gaulle, le 17 juin 1965, citait à l’Assemblée Nationale le discours d’Aristide Briand du 29 octobre 1910, « Il est un droit supérieur à tous les autres : c’est le droit pour une collectivité nationale de vivre dans son indépendance et dans sa fierté. »

L’Union européenne sera l’Europe des Nations ou ne sera pas !

La Nation plus que jamais demeure le socle de notre indépendance et de nos libertés.
       
       
Jacques MYARD
Membre Honoraire du Parlement
Maire de Maisons-Laffitte
Président du Cercle Nation et République
Président de l'Académie du Gaullisme

© 01.10.2022

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