Les membres de l’académie du gaullisme m’ont fait l’honneur de m’élire président de leur académie.
Bien que nombre de personnalités aient beaucoup plus de mérites que moi à assumer cette fonction, je l’accepte car un gaulliste ne peut « se défiler », il se doit de faire face.
J’accepte d’autant plus ce défi que la France est confrontée à des enjeux majeurs : elle est en passe de perdre la maîtrise de son destin.
Malgré le rejet du traité constitutionnel en 2005, les dérives supranationales de l’Union européenne placent la France sous le diktat de la technocratie de la Commission.
Les dérives communautaristes ruinent la cohérence et l’unité nationales et conduisent à la guerre civile.
La non maîtrise des flux migratoires accroît les tensions et nourrit la montée en puissance des communautarismes dans de multiples quartiers où les lois de la République sont bafouées.
L’insécurité croît sans cesse, les attentats islamistes se multiplient.
Les Services publics régressent non seulement dans les zones rurales mais aussi dans les zones urbaines où la police nationale a de moins en moins de moyens, où la distribution du courrier est erratique.
Le mouvement des gilets jaunes, au-delà des violences des casseurs, traduit la colère des Français contre un Gouvernement qui se complaît dans les utopies européennes et mondialistes.
La France doit retrouver la maitrise de ses décisions pour préserver l’unité et l’indépendance nationales, fondement de la démocratie et de la République.
C’est là le sens même du gaullisme que chaque génération doit assumer.