Il y a exactement 50 ans aujourd’hui …
Il y a exactement 50 ans aujourd’hui, le 15 août 1971,
le président Nixon déconnectait le dollar de l’or et par là même, toutes les
monnaies qui lui avaient été liées par les accords de Breton Woods de juillet
1944. Depuis ce jour les monnaies ont été officiellement confiés aux Politiques
sans que les peuples en aient été informés. Depuis ce jour fatidique les
Politiques par l’intermédiaire des banques peuvent créer autant d’argent qu’ils
en veulent par l’invention diabolique de la monnaie dette qui reporte à plus
tard l’apport à la monnaie de sa capacité énergétique utilisée tout de suite.
Cela permet « en même
temps » le double langage contradictoire du « il n’y a pas d’argent
magique, les caisses sont vides » et du « déblocage » de
milliards d’euros inexistants avec la phrase inexprimée : « cet
argent doit vous faire accepter sans vous révolter les décisions que nous
prenons à votre place après avoir bien cadenasser que vous seriez les seuls responsables
des conséquences de nos erreurs ».
C’est Nixon qui sans le
vouloir a permis les pantalonnades de Macron et autres Véran en ne freinant
plus leurs fantasmes par la rareté de la monnaie.
Il est temps de revenir à la
vraie valeur d’une monnaie qui ne s’apprécie que par les échanges
internationaux. C’est en valorisant, chacune avec sa monnaie, les deux lots de
biens et de services jugés équivalents par les deux nations et qu’elles
s’échangent, on pourrait dire troquent, que l’on obtient par comparaison des
deux résultats, les valeurs respectives des deux monnaies. De même qu’il ne
pouvait y avoir une valeur du franc en Bretagne et une autre en Provence parce
qu’il n’y avait pas de balance commerciale entre la Bretagne et la Provence, de
même il est intellectuellement impossible d’avoir la même monnaie dans deux
entités géographiques qui ont une balance commerciale entre elles.
Qui l’expliquera aux
défenseurs de l’euro, aux professeurs d’économie, aux médias et aux
Politiques ?
Assez stupides pour ne pas
l’avoir compris ? Ne faut-il pas plutôt croire à la lâcheté, à la
corruption et au jmenfoutisme qui caractérisent nos dirigeants et qui
commencent réellement à faire davantage peur que les peurs fabriquées,
alimentées et martelées, sanitaires, climatiques, terroristes ou
nucléaires ? Toutes ces peurs ne sont fabriquées à grand frais que par
l’armée d’inutiles grassement payés à terroriser les foules pour qu’elles se
réfugient auprès de leur berger quand un orage inéluctable se prépare.
Une fois rendus à l’évidence
qu’il ne peut y avoir une seule monnaie pour des pays différents puisqu’il y a
entre elles des balances commerciales qui font varier la vraie valeur des
monnaies dans des sens opposés, on observe la valeur devenue uniquement
spéculative de monnaies qui sont à la fois surévaluées ici et sous-évaluées là.
Ces monnaies sans valeur dont l’utilisation actuelle ne se nourrit que des
esclavages futurs des peuples, sont le problème premier qui autorisent tous les
autres.
Pendant que les Allemands
préparent de fait en Europe le 4e Reich et que les Chinois
préparent la domination mondiale de leur idéologie, les pays importateurs
deviennent petit à petit les esclaves des pays exportateurs pendant que tout un
monde de financiers s’enrichit sur le dos des peuples en spéculant sur les
monnaies. Il est triste d’observer que nous sommes tellement intellectuellement
intubés que nous nous époumonons sur les multiples conséquences sans vouloir en
affronter la cause unique. Nous illustrons la phrase de Bossuet en maugréant
sur les conséquences dont nous chérissons la cause.
* Marc Dugois auteur L’inéluctable révolution : ne plus être les victimes consentantes des idéologies
© 01.09.2021