LES DEPENSES PUBLIQUES Henri Fouquereau - Académie du gaullisme

Académie du Gaullisme
Président Jacques Myard
Secrétaire générale Christine ALFARGE
Aller au contenu
LES DEPENSES PUBLIQUES
         
Des   députés viennent d'adopter une proposition de Loi tendant à   « encadrer » la dépense publique.
  
En   réalité, on veut minimiser une situation catastrophique en prétendant qu'il   n'est besoin que d'encadrer les dépenses publiques.
  
Le   temps est pourtant venu de faire prendre conscience à nos concitoyens que   pour la survie des Etats, il est vital de proposer des solutions capables de   résoudre le problème des déficits générateurs des endettements qui frappent   le monde en général, la France en particulier
  
Dette   mondiale = plus de 80 000 milliards de dollars, plus que le PIB annuel,
  
Pas   facile, dans ces conditions de proposer du sang, du labeur, des larmes et   de la sueur pour résorber cette dette. Pourtant une solution doit être   trouvée et acceptée. Ne serait-il pas judicieux alors que lors des prochaines   élections tous les candidats s'engagent sur CONTRAT PRESIDENTIEL désignant   les bases sur quelles l'Etat, voir la nation, mèneront une action pour   rembourser cet endettement.  
  
Le   danger du projet, voté par des Parlementaires, c'est qu'il possède un   objectif :  répondre à Bruxelles   qui va, d'une façon où d'une autre, et d'un instant à l'autre, exiger la   régulation de nos finances afin de répondre aux critères de Maastricht.
  
Critère,   en l'état actuel des choses, impossibles à atteindre. Déficit budgétaire pas   plus de 3%, endettement pas plus de 60% du PIB.
  
Or notre situation :  déficit du budget en 2020 = 9%, -endettement   = 120% du PIB.
  
Heureusement que l'emprunt est   possible et les taux, souvent négatifs. Mais attention, déjà aux USA des   frémissements sont inquiètants.
  
Le problème est le   suivent :  L'Etat dépense plus   qu'il n'encaisse. La vérité nous oblige à dire qu'il n'encaisse pas assez.
  
Gouverner c'est prévoir ;   Oui mais, le peuple souverain doit être informé des propositions et pouvoir   les accepter – D'où le contrat présidentiel proposé.
  
Rappelons,   par ex, que suite à la Pandémie, Bruxelles a permis aux Etats membres de la   zone euro de déroger aux critères imposés par Maastricht à une condition, que   tout retrouve sa place pour fin 2022.
  
Nous   devons donc être instruits des propositions des uns et des autres en sachant   qu'aucune ne permettra d'atteindre cet objectif dans ce délai.
  
Le   contrat présidentiel devra donc proposer la façon de réduire de manière   réalisable le déficit entre les recettes et les dépenses.
  
Pour   l'instant, nos déficits proviennent en majorité de la partie fonctionnement,   très peu de la partie investissement. N'écoutons donc pas les promesses d'un   retour sur l'argent déboursé. Les sommes empruntées dont définitivement   perdues ; seul objectif possible : reconquérir des parts de marché,   alors oui, le sang, le labeur et la sueur retrouveront une signification pour   LA solution ;
  
L'ETAT   DEPENSE PLUS QUE CE QU'IL ENCAISSE,
  
Montant   des dépenses en 1969 = 39% du PIB en 2020 = 62,1% du PIB
  
Les   Français demandant toujours plus, possèdent eux aussi leur part de   responsabilité, même si, du 1er janvier à la mi-juillet, ils ont travaillé   pour le budget de l'Etat, ensuite, mais ensuite seulement pour eux.
  
Le   paradoxe de cette situation     l'épargne qui progresse :    2020 a été l'année de tous les records en matière de dépôts, le   montant de l'épargne s'élèverait à plus de 5 000 milliards, deux fois le   montant du PIB
  
Il y a     donc quelque chose qui ne fonctionne pas dans la gestion de l'Etat.
  
Depuis   19774, aucun de nos budgets ne s'est jamais trouvé en équilibre.
  
Depuis   1974, nous comblons les trous en ayant recours à l'emprunt. Résultat :   la France devait l'année dernière = 2 739 milliards alors que le   montant de son PIB ne s'élevait qu'à 2 285,6 milliards
  
Rappelons   que les dettes se règlent avec le budget (478,5 milliards) pas avec le PIB.
  
La   France est-elle en mesure de rembourser     quoi que ce soit ?
  
Budget   de 2020 = un déficit de 95,06 milliards, auquel il faut ajouter le déficit   social (38,6 milliards) celui de la balance des paiements (80 milliards)   et  le remboursement  de la dette, auquel nous nous sommes   engagés (136 milliards).
  
Non   seulement la France ne peut rien rembourser, mais elle doit emprunter pour   faire tourner la machine. Et si nous ne trouvions plus d'argent sur les   marchés ?
         
La situation dans laquelle nous nous trouvons, aurait déjà tué   une entreprise, installée un ménage dans une situation de surendettement, mis   un Etat en défaut :
  
-        2020 le déficit public, résultat de la politique menée en 2020, s’élève   à 211,5 milliards soit 9,2% du PIB
  
-        Les dépenses publiques s'élèvent à 1434 milliards soit 62,1% du   PIB
  
-        Les prélèvements obligatoires s'élèvent eux à 1144 m soit 44,7%   du PIB (Les recettes = 1211,4 milliards ont baissé de 63,1 milliards)
  
-        Le budget de l'Etat présente ainsi un déficit de 211,5   milliards
  
-        Par ailleurs, la dette arrivée en échéance s'élevait à 136   milliards, il a fallu emprunter pour rembourser notre engagement.
  
C'est donc 347,5 milliards qu'il a fallu emprunter ce qui a fait   passer le montant de la dette publique à 2 650 milliards = 115,79% du PIB
  
Peut-on rembourser 2650 milliards avec des recettes de 1211   milliards et en faisant fonctionner la maison France ? La réponse est   bien évidemment NON
  
Pourra-t-on rembourser les 347,5 milliards que nous empruntons   avec un budget de 478,5 milliards, la réponse est bien évidemment NON.
  
Mis devant le fait accompli, il va pourtant falloir envisager   une solution, raison pour laquelle, Messieurs Jean Louis Debré ancien   Ministre, ancien Président de l'Assemblée nationale et Jean-Michel Naulot   ancien banquier, ancien membre de l'autorité des Marchés Financiers, ont   lancé un appel pour que soit établi un CONTRAT PRESIDENTIEL de   redressement concernant essentiellement les finances publiques. Ils   reprennent une vieille idée de Pierre Mendés France, qui avait, en son temps,   proposé un contrat de législature.
  
Le constat est simple, la France ne va pas bien, elle accumule   les déficits et entasse les endettements. QUE FAIRE ?
  
Ce Contrat Présidentiel et celui de législature devront :   D'UNE MANIERE OU D'UNE AUTRE et QUOI QU'IL EN COUTE, mettre un terme  
  
-          à ce taux de croissance nettement insuffisant
  
-          à l'accroissement régulier de l'endettement de la France
  
-          au taux de chômage trop élevé
  
-          au déficit tragique de la balance commerciale
  
-          à la dépense publique excessive et mortelle
  
-          à la disparition de notre tissu industriel
  
Or, la croissance est ralentie depuis 1974, la cause :   l'application inconsidérée de l'article 110 du Traité de Rome (qui favorise   le laissez fairisme et abandonne toute forme de protection). Cette croissance   a aussi été freinée pour le PIB par tête (Maurice Allais : l'Europe en Crise   que faire ? Comparativement aux Etats-Unis, il a perdu 50% de son montant,   nous avons perdu en moyenne 2,4% de croissance chaque année - 47 ans à 2,4%   de moyenne = une perte de 112,8%,
  
Le PIB de l'Etat en 2020 devrait s'élever à : 4 845,4 au lieu de   2 285,6 milliards
  
Voilà ce qu'il en coûte d'avoir laissé notre industrie se délocaliser   où disparaître. Elle est passées   de   24 à 10% du PIB, de 571,4 milliards de PIB à 228,5 milliards – Nous perdons   chaque année = 342,9 milliards de PIB, sans compter la sous traitance, les   services attachés, délocalisés eux aussi.
  
Voilà ce qu'il en coûte de laisser nos politiques signer un peu   vite et seuls, les traités internationaux qui oublient la sécurité, la   protection sociale des travailleurs et qui sublime le moins demandant en   matière de fiscalité-
  
Avec ces traités et accords : Le règne du PARADIS FISCAL est   arrivé.
  
Et puis il y a l'épargne, qui dort, ne finançant plus le secteur   productif Ainsi l'investissement hexagonal n'est plus suffisant pour répondre   aux besoins de la nation. Nous survivons grâce aux investissements dans le   secteur productif des années 60.
  
Alors ne nous étonnons pas que les cies étrangères achètent nos   fleurons. Notre épargne ? Elle ne sert que de garantie aux fonds   étrangers comme recours pour le cas où - Que d'erreurs ont été commises,   
         
Les   partis politiques français n'ont rien compris confondant LIBERALISME et   LAISSEZ FAIRISME : liberté d'entreprendre et loi du plus fort.  Giscard, le libéral, a ouvert la route dans   laquelle Mitterrand, le socialiste, s'est enfoncé avec délectation
  
Aussi   sommes-nous endettés à cause de la baisse de nos productions alors que nos   politiques ont accentué la croissance des dépenses
  
Dans   ce monde néo libéral enfanté par nos politiques depuis le départ du Général,   ce qui prime : la concurrence libre et non faussée OR :
  
Pour   compenser les pertes, l'Etat prélève 48,4% du CA, alors que nos partenaires   européens ne prélèvent que 40,3%.  
  
Par   contre lorsque nous exportons 30,9% de notre PIB nos partenaires européens   exportent pour 43,2% du leur.  
  
Pour   l'industrie, nous sommes plus de 7 points sous la moyenne européenne, alors   que pour les dépenses sociales plus de 8 points au-dessus. Comment être compétitifs   ? pour ce qui concerne la dépense publique, nous dépensons le double de nos   grands partenaires européens. (Document Claude Sicard :  économiste)
  
Mais   comment, nos élites ont-elles pu aduler, jean Fourastié le grand responsable   de nos faillites ?  Pour lui, une   grande nation devait vivre des services et non plus de l'industrie. La   société, il l'a souhaitait tertiaire et malheureusement il a été écouté.  Il     préconisait des semaines de travail de 30 h et 35 années seulement   d'activité.
  
Fourastié   s'est mis au service de Jean Monnet, autre destructeur de la nation et   dirigea l'enseignement de l'économie avec son européisme béat et son   libéralisme laisser fairiste, ne nous étonnons pas des résultats
  
Autre   malfaisant :  Milton Friedman qui   pensait que l'unique responsabilité sociale des entreprises était d'accroître   leurs profits et que les dirigeants de Wall Street étaient des pantins   dominés par d'obscures forces socialistes.
  
Ces   gourous ont laissé une société conflictuelle, loin de la société apaisée ou   chacun devait trouver sa juste place : la participation qui devait   réunir capital et travail, n'a pu émerger tant ce mur de l'argent et ses   serviteurs zélés, comme nos deux ouistitis se sont élevés contre elle.   
  
Nous   avons, suite à ces erreurs, la population active la plus faible : 52 ,2%   en Allemagne 45,7% chez nous. Notre PIB par tête est 15% plus faible qu'en   Allemagne ce qui oblige l'Etat à subvenir aux besoins d'un certain nombre, et   obtenir ainsi un record en matière de dépenses sociales : 34,1% du PIB   pour 25,1% en Allemagne et 16,7% aux Pays Bas.  20,1% de moyenne pour les pays de l'OCDE.
  
Pour   financer des dépenses, il faut des recettes, et ce sont les prélèvements   obligatoires qui augmentent : 48,4% en France.  Différence avec l'Allemagne ; 8%.
  
Lors   des 10 dernières années la France a subi 40 milliards de désinvestissement   industriel ; Sur ces 10 années, 2 ont été occupées par Emmanuel Macron   au ministère de l'économie et 4 par le même Emmanuel Macron à l'Elysée.   Peut-on croire à son plan d'investissements à destination des   « champions de demain » ?
  
La   production industrielle par tête est, en, Allemagne presque le double qu'en   France, 12 400 dollars pour 6 900 chez nous
  
Pour   ce qui concerne les dépenses sociales, elles se montent à 34,1% du PIB en   France pour 16,7% aux Pays Bas et 25,1% en Allemagne (moyenne OCDE 20,1%).
  
Le   point noir : les dépenses publiques. France 62,1% du PIB pour 54,1% dans   la zone euro. Nos prélèvements obligatoires sont passés de 30 à 48,4% du PIB,   ceci peut expliquer nombre de délocalisations d'entreprises.
  
Autre   responsable : Un Président, peut-être Socialiste, qui a tué le   Colbertisme qui avait installé la France sur   les plus hautes marches du Podium pendant des siècles. Politique qui avait   permis au Général de Gaulle de sortir la France de la misère dans laquelle   l'avaient plongé Guerre et Partis politiques. Giscard a limogé le colbertisme   pour le remplacer par un libéralisme Anglo saxon, Mitterrand a assassiné le   Plan.
  
Il   fallait tuer l'histoire, nos deux Présidents ont tenté de tuer la France pour   exaucer leur rêve l'Européanisme béat et de mondialisme débridé. C'est   pourtant à l'Etat qu'il incombe de développer la richesse nationale et c'est   à la nation de tout entreprendre pour obtenir ce résultat –C'est aussi à   l'Etat qu'il appartient de réguler, de redistribuer.
  
La   règle doit être fixée par la nation, non pas par les marchés apatrides, C'est   le contraire qui a été mis en place :    nos politiques, en plus du Plan, avaient supprimé le ministère de   l'industrie. Heureusement que nos combats ont fait réapparaître un ministère   délégué à l'industrie.
  
Etat,   Capitaines d'entreprises, autorités nationales aux frontières – de la   qualité, de la solidité, des productions qui répondent aux besoins et aux   désirs des citoyens. Et surtout n'oublions pas la vente, métier ignoré des   Français, j'ai lancé le mois dernier Monsieur Le Floch Prigent sur le sujet,   capitaine d'entreprise, il a reconnu que la vente était notre point faible.
  
Des   politiques menées depuis quelques décennies, résulte un énorme   problème : l'endettement de la France, lié à la désindustrialisation.
  
L'impôt   de production, même diminué représente encore 3,2% du PIB, pour 0,47% en   Allemagne. (Clause Sicard revue Parlementaire) il évoque un différentiel de   charges de 80 milliards entre les entreprises allemandes et françaises.   Peut-on lutter ?
       
 L'emprunt qui compense va dépasser les 200 milliards chaque année, il va falloir trouver des solutions et c'est là que les écoles différentes vont s'opposer et que les Français devront choisir entre elles.
         
Dépenses   publiques : 250 milliards de trop pour ce PIB de 2 285,6 milliards. Il   faudrait réduire les dépenses de l'Etat et des collectivités territoriales de   60 milliards, les dépenses sociales de 200 milliards (-22%)
  
Est-ce   possible ? LA REPONSE EST NON, l'Etat dépense-t-il trop ? Par rapport   à son PIB OUI - Par rapport à ses besoins NON
  
La   dépense publique est l'instrument de l'action publique qui s'exerce à   différents niveaux de l'Etat. Il ne s'agit donc pas de diminuer l'action   publique, mais de mieux la gérer. Il s'agit surtout de favoriser la   croissance
  
Certaines   dépenses peuvent être comprimées ; voir pour certaines supprimées –   reprenons les propositions de Jacques Myard : Union européenne, mille   feuilles etc.
  
Peut-on   aussi, supprimer le montant l’investissement de l'endettement ?
  
C'est   sur le côté recettes PIB qu'il faut agir : vendre autant que l'on achète   et voilà 100 milliards d'économisés : plus des gens au travail =recettes   supplémentaires pour l'Etat, les caisses sociales etc. Formons des vendeurs,   nous manquons de produits hauts de gamme, le moyen de gamme, d'autres le font   à meilleurs prix que nous  
  
Donc   priorité des priorités : relancer l'économie et surtout l'industrie. Si   la production, donc les recettes augmentent les dépenses baissent   automatiquement en pourcentage. Arrêtons aussi les fausses idéologies :   celle de la main invisible qui devait réguler le marché, qui n'est régulé que   par la recherche du profit rapide et répétitif. La concurrence ne peut être   la loi d’airain gouvernant la société, elle mène à l'affrontement, or le rôle   de l'Etat n'est pas d'entretenir la confrontation, mais de favoriser l'Union,   la solidarité entre les gens, entre les générations
  
  
Pour   réussir, il faut un coordinateur, le retour au COMMISSARIAT AU PLAN Où allons-nous,   comment y allons-nous ?  Déterminer   le potentiel des prospects, connaître leurs besoins leurs désirs –
  
Il   faut surtout, ramener la confiance qui incite l'épargnant à se diriger vers   le secteur productif. Notre épargne nr finance que très peu les industries,   elle fragilise les investisseurs institutionnels et ne profite plus à   personne.
  
Le   monde frôle les 80 000 milliards de dollars de dettes, que fait-on ?
  
La   première chose à réaliser : renégocier un second Bretton Woods. La   société mondiale a muté. Nous devons adapter l'économie et la finance à ces   nouvelles donnes et d'abord mettre un terme à la domination du dollar sur les   autres monnaies. Dollar= extraterritorialité américaine, dictature cachée,   mais réelle, qu'il faut faire cesser.
  
Deux   écoles : rogner sur les dépenses, où augmenter la croissance.
  
La   Ière conduit à l'appauvrissement de l'Etat. La 2ème demande : de   maintenir pour le moins les dépenses et d'accélérer la croissance, c'est   celle qui doit être privilégiée
  
Un   retour d'une inflation modérée sera de mise, nul Etat n'a jamais réussi à   rembourser ses dettes sans elle. Paul Volker a mis en place une politique   pour la combattre, il a eu raison car l'inflation frôlait les 20%, mais comme   d'habitude, nous avons continué avec cette politique, une fois l'inflation   guérie ; attention, trop d'inflation tue l'économie, pas assez   l'anesthésie
  
Autre   élément de réflexion : à force d'acheter des créances le bilan des   banques a été multiplié par 3,4 voir même 5. Ne serait-il pas judicieux   d'installer une partie de ces créances dans ce que nous appelons des   mauvaises banques, car les banques commerciales vont crouler sous les dettes   et la confiance va disparaître
  
Qu'on   ne dise pas trop de contre vérités, le remboursement de la dette freine   l'investissement, sans investissement peu d'avenir, Il va falloir de la   compètence pour relancer la machine, à l'électteur de demander plus de   compètence que d'idéologie.
       
       
*Henri Fouquereau   Secrétaire général du Forum Pour la France et du CNR présidé par Jacques MYARD

© 01.09.2021

Retourner au contenu