247 - Académie du gaullisme

Académie du Gaullisme
Président Jacques Myard
Secrétaire générale Christine ALFARGE
Président-fondateur Jacques DAUER
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La lettre du 18 juin N°247 mai 2022

Réélection d'Emmanuel Macron :
                                      et après ?
par Jacques Myard,
La réélection d’Emmanuel Macron est sans appel et il est vain d’en quereller la légitimité. Pour autant, nous savons tous qu’il ne suffit pas de vaincre pour gagner l’après élection. Pour être précis, les défis et les problèmes que la France doit relever et résoudre sont toujours là : - le pouvoir d’achat des Français face au   retour de l’inflation - les retraites - la gestion de l’endettement - la relance de la natalité française, ... Lire la suite
« On ne fait pas de politique
                    autrement que sur des réalités. »            
par Christine Alfarge,         
« Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un   cabri en disant l’Europe, l’Europe, l’Europe mais cela n’aboutit à rien et   cela ne signifie rien. Je répète, il faut prendre les choses comme elles   sont. » Le général de Gaulle   s’exprimera ainsi le 14 décembre 1965 lors d’un entretien entre les deux   tours de la présidentielle. On a souvent commenté à juste titre cette phrase   du général de Gaulle : « On ne fait pas de politique autrement   que sur des réalités » définissant précisément le socle de sa   politique diplomatique, économique et sociale..Lire la suite
         
  

Des présidentielles de rejet
                        aux résultats en trompe l’œil
                   
par Paul Kloboukoff,
Macron tenait absolument  à se retrouver face à Marine Le Pen au second tour des présidentielles. Il a  préparé son coup pendant  tout son quinquennat. Pour lui, le « front républicain » aidant, c’était une garantie de réélection. Malgré sa morgue et son impopularité, un bilan très critiqué, une dette publique alourdie de 600 milliards € et des propositions pour le moins imprécises et lacunaires,..Lire la suite

« Michel Debré, l'architecte du général »

 
Louis XIV avait Colbert, de Gaulle avait Debré.
 
Qui était le fidèle entre tous dont le Général de Gaulle fit le premier des Premiers Ministres de la Cinquième République ? Le mystérieux Turquant chargé de désigner dans la clandestinité les préfets de la Libération pour faire pièce au projet de gouvernorat américain ? Le bouillant Caton qui avait appelé durant douze ans à détruire la Quatrième République ? Le petit homme fort en thème, père de la Constitution ou le brillant cavalier, sorti major de Saumur ? Le grand commis austère inspiré par Richelieu ou le fondateur de l’association des Amis d’Eugène Labiche ?
L’auteur d’un projet de Pacte pour une union d’États européens ou le souverainiste contempteur du fédéralisme européiste ? L’ardent défenseur de la famille ou le féministe convaincu qui ouvrit aux femmes les portes de la haute administration ? Un serviteur zélé ou le seul des féaux du Général qui lui tenait réellement tête ?
À l’heure où les Français s’apprêtent à désigner celle ou celui qui présidera pour la neuvième fois la Cinquième République, l’homme qui en fut le premier maître d’œuvre, l’homme dont le Général souhaita un temps qu’il lui succédât, reste à la fois illustre et méconnu. Il était le fils d’un médecin célèbre et le père de deux ministres.

Mais la personnalité du prodigieux légiste auquel nous devons non seulement notre loi fondamentale mais des réalisations aussi diverses que la fusée Ariane, le RER, les Assedic, l’ENA, la formation professionnelle ou les parcs naturels est aussi complexe que mal cernée par la mémoire collective. D'une plume nourrie aux meilleures sources, Patrick Samuel montre en quoi cet homme secret et étonnant fut véritablement « l’architecte » du Général.
 La droite paye pour avoir oublié
                    le gaullisme, le peuple, et l'État"
Entretien avec Arnaud Teyssier
Ce vote – tout le monde l’a bien perçu – a été dominé par un sentiment d'inquiétude, et même d'angoisse, bien plus large et général que le seul effet de la mobilisation un peu rituelle contre « l’extrême droite ». La crise internationale et le Covid, la crainte de remous économiques graves en cas de victoire de Marine Le Pen, ont eu un effet profond sur la société, et c’est aussi, en ce sens, une victoire très « conservatrice » pour le président sortant,.Lire la suite

 Réélection d’Emmanuel Macron :
                                           Osons l’uchronie
par Jacky Isabello
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Alors que « notre maison brule », nos responsables politiques se sont affairés, des mois durant, à nous promettre plus, chacun présentant sa variation d’un prochain pays des merveilles. Or, les résultats électoraux désormais tombés, leur regard s’est porté ailleurs. Non pas sur l’écologie mais dans un immense réflexe généralisé de préservation, laissant croire que nos problèmes...Lire la suite

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