ELECTRICITE de FRANCE
Electricité, la plus belle conquête de l'homme après la roue,
Attention danger : ils veulent nous couper le courant
Officiellement pour respecter deux articles (85/86) du Traité de Rome qui évoqueraient la concurrence libre et non faussée, la Commission de Bruxelles qui déjà, nous impose déjà de vendre moins cher que le prix de sa production, notre électricité aux petits concurrents D’EDF et de leur racheter à coûts plus élevés, veut faire passer l'entreprise nationale française à la découpe. Il s'agit de séparer le bon grain de l'ivraie : la partie déficitaire resterait propriété de l'Etat, tandis que la partie rentable serait vendue au secteur privé, c'est à dire aux fonds de pension ou d'investissements étrangers.
Impossible d'accepter cet abandon de notre Patrimoine national, aussi devons-nous dénoncer le projet et ses auteurs, les verts, les mondialistes, les européistes béats, mais aussi quelques actionnaires apatrides qui se tiennent à l'affût.
Ce projet de découpe possède un nom : HERCULE.
Nom d'un fils de Jupiter, dieu de la foudre.
Vous remarquerez que ni les détails de cet opéra
Petit retour en arrière : l'électricité arrive en France en 1870, dans les wagons de la révolution industrielle. Notre pays bénéficiera alors de sa grande avancée dans la production de machines à vapeur, pour se servir de cette puissance qui va produire de l’électricité.
L'avancée se fait dans un certain désordre : les circuits de production (plus de 300) ne sont pas pilotés et le marché (1150 stés de distribution) n'est pas régulé, En découlent forcément, des défauts dans les quantités livrées qui ne répondent pas souvent à la demande. Des territoires entiers sont non, ou mal desservis
Pourtant, dès la fin du 19è siècle, sans énergie suffisamment produite et bien distribuée, l'industrie n'est pas compétitive. Or sans industrie un Etat ne peut plus aspirer à rester puissant.
Les dégâts occasionnés par la guerre de 39/45 imposent que les besoins impérieux du pays soient couverts en matière d'énergie pour. Le système trop morcelé ne permet pas de répondre aux besoins. Aussi le Chef du Gouvernement Charles de Gaulle, décide de « nationaliser » les entreprises productrices d'énergies, suivant en cela les propositions du CNR :
-Le 8 avril 1946 EDF et GDF sont donc nationalisés, (Loi 45-628) le gouvernement peut ainsi piloter la politique énergétique qui désormais, correspond aux besoins de la France.
L'énergie doit alors satisfaire trois grandes fonctions : Chauffage, transports, production d'électricité – sur une échelle de 6, la chaleur (usines) consomme 3, les transports 2 et l'électricité 1. Voilà les besoins de l'époque que seule la nationalisation d'EDF et GDF pouvait satisfaire en préservant l’égalité entre Offre et Demande, l'électricité ne se conservant pas
Bien en a pris au Général de Gaulle, car la France est devenue, grâce à cette décision de nationaliser EDF et GDF, la troisième puissance dans le domaine de l'énergie, domaine toujours d'avenir puisque : si la consommation mondiale actuelle est de 18 000 TWh/an, nous devons savoir qu'un homme sur deux ne dispose pas encore, d'électricité. Le marché est donc toujours prometteur.
Dès le retour du Général au pouvoir en 58, la France fera le choix du tout nucléaire : Rappelons son discours / (Le nucléaire) : Germe de la puissance d'un pays dans l'ordre industriel comme dans l'ordre militaire : Chaban et le Général Gallois ont donné de la voix. Rappelons aussi que la fission nucléaire à été inventée par deux scientifiques français, le couple Marie et Joliot Curie
Aujourd'hui grâce à ces hommes et à cette politique, l'énergie en France, représente 2% de la valeur ajoutée, 200 000 emplois, 2,6% des investissements, 2,5% de la R D, Elle tient donc sa place et pèse lourd dans la richesse nationale
Qu'en est-il de l'électricité NATIONALE ? Non seulement la France est devenue dans ce domaine auto suffisante, mais elle est aussi exportatrice nette d'électricité
En 2019 : la France a produit 537,7 TWh
et a consommé 474, TWh.
La France vend 63,7 TWh (solde exportateur). Rappelons que 1 TWh = 86 000 tonnes équivalent pétrole.
La France ne s'est pas trompée en favorisant le nucléaire, voyons les prix de revient ;
-solaire = 300- celui de l'éolien 50 à 80, quant à celui du nucléaire = 35 à 37 (source Areva) (coût du démantèlement des centrales compris)
Ces prix étant en faveur du nucléaire, les anti-nucléaires et les destructeurs de la nation ont tenté de trouver une parade et proposé et fait voter la Loi du 10 février 2000 : EDF : lorsque les installations sont raccordées à son réseau, la Sté doit désormais acheter l'électricité produite par les autres et qui, en raison de son coût, ne trouverait d'acquéreurs sur les marchés.
Une fois encore, on se moque du Français consommateur d'électricité, du Français contribuable qui a contribué par ses impôts et les taxes qu'il a payées pendant des décennies à financer le meilleur des systèmes celui qui fournit la meilleure électricité au moindre coût. L'idéologie de la concurrence libre et non faussée est totalement faussée et sert à détruire le potentiel de la France
Les antis avaient déjà confisqué une partie de l'intérêt que représentait le nucléaire civil en fermant le surgénérateur Phénix qui aurait dû faire de ses productions, une énergie quasi renouvelable, avec la transformation des déchets radioactifs à vie longue (loi Bataille 1991).
Les écologistes ont gagné, la fermeture du site a été décidée en 2009 sous l'impulsion de leur ministre Madame D. Voynet-
Pourtant il avait été dit et redit à la Ministre que le parc nucléaire français évitait une production de 31 millions de tonnes de CO2 par an.
Les rêves de songe creux d'une ministre incompétente, mais idéologue à la petite semaine, ont fait perdre à la France les 20 années d'avance qu'elle possédait dans ce domaine.
Faisons en sorte, en les balayant du paysage politique que les verts ne puissent porter atteinte à la formule EPR qui réduit les taux de déchets.
Que les Français l'apprennent : Une centrale EPR permet d'économiser 11 millions de tonnes de CO2 /an, tout en livrant une électricité 30 à 50% moins chère
Il nous faut pourtant préserver énergie et électricité dont les besoins s’accroissent alors que les ressources fossiles s'épuisent ; Que les verts l'acceptent ou pas, la solution passe par le nouveau nucléaire, utilisateur de ses propres déchets, et si, Mme Voynet a fait supprimer le Superphénix, préservons le système EPR.
EPR : Il s'agit de ce qu'il est convenu d'appeler la 3è génération.
Ière = (filière devenue caduque) UNGG
2ème = (filière actuelle) filière des réacteurs à eau pressurisée (REP)
3ème = EPR meilleure sécurité, meilleur rendement, réduction des taux de déchets (eau bouillante de 800 et 900° contre 400 aujourd'hui) durée de vie 60 ans, déchets réduits de moitié = puissance 1600 MW-arrêt de rechargement 11 jours contre 25 aujourd'hui ;
Une 4è génération est prévue, elle devrait voir le jour en 2030, basée sur des surgénérateurs, sauf que pour la France, suite à la catastrophe Voynet, elle a perdu les 20 années d'avance qu'elle possédait
Que nous reste-t-il ? France = 58 réacteurs installés dans 19 centrales, deuxième producteur mondial d'électricité nucléaire (71% de la production totale d'énergie électrique en France) Fessenheim la centrale a été arrêtée, mais peut être remise en marche, elle fait donc toujours partie des centrales
Nous reviendrons sur le démantèlement de EDF mais regardons ce qui se passe avec l'Hydraulique mis aussi en danger par la privatisation : 220 barrages produisent 40 milliards de kWh/an avec une réserve de 7 milliards de m3 d'eau.
L’avenir : on pourra utiliser l'énergie thermique des mers. Or rappelons que la France possède la seconde surface maritime mondiale - (énergie thermique des eaux = différence entre température des eaux de surface et les eaux profondes)
220 barrages construits avec l'argent du contribuable FRANCAIS, avec celui du consommateur Français et bien là aussi, depuis juillet 2008, une injonction européenne impose au gouvernement français de mettre en concurrence l'attribution de ses concessions à leurs échéances.
Arrimons bien le château de Versailles car ses eaux pourraient être privatisées et ainsi offertes à des fonds chinois ou autres
Revenons à cette décision de la commission qui veut de la concurrence libre et non faussée selon, d’après elle, les art 85 et 86 du Traité de Rome obligeraient les Etats membres à imposer à tous cette idéologie monstrueuse qui se traduit par TON PASSE NE D'APPARTIENT PLUS, en réalité c'est totalement faux les Etats pouvant (d'aprés ce même Traité) conserver leur souveraineté dans la majorité des cas
Donc plus de nucléaire, plus d'eau que nous restera-t-il ? Le vent ? Le soleil ? Utopia ?
Pour les barrages : mise en concurrence des concessions à leurs échéances, c'est clair, net et pratique : le fonds machin va gérer à notre place et fera de nous ce qu'il veut Pour le nucléaire : décision a été prise :
Pour le nucléaire : décision a été prise : la production ne devra plus, dans un premier temps, dépasser les 50% de la consommation (donc un quart en moins)
Mais cela ne suffit pas aux adeptes des privatisations à outrance : Aussi ont-ils prévu pour EDF un système de démantèlement plus complexe :
Il serait décidé que la Cie, jusque-là nationale, sera d'abord divisée en deux :
1 EDF bleu
1 EFD vert
EDF bleu : serait détenue par l'Etat
-y entreraient : ensemble du nucléaire avec l'exploitation des 19 centrales.
Les projets de nouvelles centrales aussi bien en France qu'à l'étranger
Framatome, mais déjà partiellement vendue au secteur privé
EDF vert : totalement offerte au domaine privé
-Y entreraient : la branche commerciale (vente électricité aux particuliers et aux entreprises)
Les énergies renouvelables (hors hydroélectrique
distributeur ENEDIS qui passerait ainsi du public au privé.
En deux mots : les déficits dus aux investissements pour l'Etat.
Les bénéfices pour le privé.
Faut-il faire de longues études (payées en grande partie par l'Etat) pour savoir tondre et faire disparaître le patrimoine national ?
A qui le surdoué qui distribue les rôles attribue-t-il l'endettement de 33 milliards ? Simple : à la partie qui ne peut dégager d'argent à cause des investissements, de la recherche et du développement
C'est donc une fois encore le contribuable/Consommateur qui sera mis à contribution, alors que les bénéfices iront gonfler les comptes de fonds étrangers.
Manœuvre encore plus sournoise : l'investissement, rendu obligatoire pour la partie réservée à l'Etat, ira en réalité subventionner la partie privée et donc les concurrents d'EDF, mettant ainsi à mal la partie Etat, c'est à dire française. Qui pourra avancer à fonds perdus 4 à 7 milliards chaque année et supporter le poids des 33 milliards déjà dus ?
L'Etat n'est plus en mesure de le faire et pourtant, une solution NATIONALE doit être trouvée en tenant compte que le parc est vieillissant et que sa remise à niveau devra entraîner une dépense de plusieurs milliards d'euros. Quel est le piège ? Supprimer les rentrées pour rendre la chose impossible ?
Alors nous devons poser les bonnes questions :
Qui a intérêt à privilégier les concurrents d'EDF ?
Qui a intérêt à défendre les privatisations des NOS entreprises et pour quelles raisons.
Espérons que, comme trop souvent, nous ne trouvions pas derrière tout cela, une épouse ou époux d'un ministre en charge d'une entreprise étrangère et qui défendrait donc les intérêts de groupes étrangers, contre les intérêts de la France
J'abuse ? Rappelons l'affaire Alstom, chaque cabinet chargé de défendre les intérêts de l'adversaire a touché 400 millions d'honoraire (intervention de Olivier Marleix à l'Assemblée nationale, lors d'une réunion présidée par Jacques Myard) rappelons l'affaire des éoliennes géantes prévues dans la baie de Saint Nazaire, rappelons AREVA et tout le reste
C'est aussi avec la sécurité que les anti France peuvent jouer contre l'intérêt national que représente EDF en Général et le nucléaire civil en particulier.
Agiter le drapeau de la peur voilà un argument pour brader l'essentiel du patrimoine national, il suffit de rappeler quelques vérités : Depuis l'exploitation de centrales nucléaires, en France, aucun incident n'a dépassé le niveau 2 – rappelons que l'échelle INES du danger va de 0 à 7 et que la France est le plus gros utilisateur de réacteurs au monde par tête d'habitant - Coté le plus vulnérable : le transport
de matières radioactives = 640 par an – Jamais il ne s'est produit le moindre incident majeur (rapport parlementaire page 14)
Les seuls incidents remarqués :
-la composition de l'acier dans certaines zones du couvercle et du fond de cuve de l'EPR de Flamanville, présentait des failles avant exploitation, anomalies aussitôt remarquées, autorités averties, anomalies réparées – IL S'AGIT ET CELA DOIT ETRE DENONCE D'IRREGULARITES DANS CERTAINS DOSSIERS DE FABRICATION DE L'USINE AREVA (devenue ORANO suite à son association avec Framatome) ses ateliers du Creusot avaient perdu de la compétence suite à l'arrêt des commandes de l'Etat (anomalies trouvées lors des inspections de l'ASN)
2)-des soudures non adaptées sur le circuit secondaire du même réacteur de l'EPR de Flamanville, incidents aussitôt détectés, dénoncés, réparés
Que se passe-t-il ? L’arrêt des commandes de l'Etat a créé une perte de compétence chez les exploitants
Il y a aussi, la sous traitance avec la barrière de la langue, plus le reste.
Un incident est arrivé à la centrale de Dampière en Burly il y a plusieurs années, un ouvrier étranger qui ne parlait pas le Français, employé par une société sous-traitante est allé passer une serpillière dans un endroit contaminé, indiqué par une affiche, écrite en Français, ce qui est la moindre des choses, vu que Dampierre est en France – PEUT-on ACCEPTER DE LÀ SOUS TRAITANCE dans des centrales nucléaires ? NON. Aussi nous proposons la réintégration des compétences au sein des entreprises exploitantes -
Deux gros accidents dans le monde : Tchernobyl, ceux qui agitent cette peur oublient de dire qu'il s'agit d'une mauvaise manœuvre : une tentative de sécurité mal gérée et qui a mal tournée
Japon Fukushima : il s'agit d'abord d'un Tsunami qui entraîné la mort de 2000 personnes, puis d'un accident nucléaire majeur (7 sur l'échelle INES) ayant entraîné officiellement 1 décès pour cause de radiations reçues.
La question que l'on doit se poser : Peut-on installer une centrale nucléaire dans un endroit connu pour les séismes qui s'y déroulent ?
Alors faisons cesser les agitations de drapeaux de la peur : deux accidents dans le monde dues à des fautes majeures. Mais surtout, dans son rapport annuel le Président de l'Autorité de sûreté nucléaire dit qu'au niveau de la sureté, la situation est globalement satisfaisante en France.
Cette position nous est confirmée par le rapport parlementaire cité plus haut, et pourtant à charge contre le nucléaire.
Nous pourrions, par exemple, nous étonner du fait que : lors de l'examen de ce rapport, qui résume 48 réunions, trois échanges de vues, 43 auditions au cours desquelles 83 spécialistes ont témoigné sous serment, la salle n’a pas été ouverte à la presse, ni la séance retransmise. Comme si la dangerosité annoncée n'était pas suffisamment prononcée par les intervenants auditionnés.
Alors bien sûr le drapeau agité a été celui des déchets : Qu'en faire ?
Sauf que les mêmes anti France qui dénoncent le danger représenté par l'accumulation des déchets radioactifs oublient de mentionner qu'ils s'opposent à la création de centrales dévoreuses de leurs propres déchets.
Le Stockage, autre drapeau agité, en oubliant de dire que la Ste ORANO vend aus Etats-Unis un procédé de stockage, preuve que la France maîtrise le procédé et en tire des bénéfices. Faut-il là aussi supprimer nos compétences en la matière ?
Dix années de crise économique et financière dues d’abord au manque de visibilité sur certaines de leurs activités, comment prévoir, comment financer un manque de projets ? Centrales, pas de centrales, EPR ou pas, démantèlement ou pas ? Difficile de mener une politique correcte sans un Plan sur le moyen et le long terme. L'Etat débourse pour éviter la descente aux enfers, mais pas pour l'avenir, si nous en croyons les chiffres portés à notre connaissance, c'est environ 7 milliards par an qui sont déboursés, ALORS QUE EDF, ORANO devraient dégager des bénéfices et ce n'est pas en découpant EDF en deux et en laissant à l'Etat la partie perpétuellement déficitaire que les choses s'arrangeront. En dehors d'EDF c'est l'Etat qui semble être visé.
Une chose est certaine et doit être prise en compte :
SANS NUCLEAIRE CIVIL, PAS DE NUCLEAIRE MILITAIRE et sans NUCLEAIRE MILITAIRE PAS DE NUCLEAIRE CIVIL qu’ils s’agissent de la recherche ou de la production. Sachons aussi et même le Président de la République l'a dit (8 décembre – site de Framatome) que notre avenir industriel dépendait lui aussi du nucléaire. Il en est de même de l'avenir stratégique de la France
Le nucléaire reste et doit rester l'ADN de la France qui veut rester indépendante et conserver son rang dans le monde.
Le prochain porte-avions sera à propulsion nucléaire et c'est bien, nos prochains sous-marins doivent rester eux aussi à propulsion nucléaire – c'est la force de frappe française, celle qui peut écarter les rongeurs qui voudraient grignoter la France
Le problème climatique, mais bon sang de bois, le nucléaire civil peut seul atteindre l'objectif fixé de neutraliser le carbone en produisant de l'électricité sans CO.
Alors, notre conclusion :
Le nucléaire est une industrie de souveraineté – Avec lui la France reste indépendante et souveraine, sans lui, elle devient dépendante d'autres puissances – et c'est la génuflexion et le : merci notre bon maître.
Que nos responsables n'oublient jamais que la France ne dispose pas de réserves fossiles, ni de nouveaux sites propres à une hydraulique lourde et que seul le nucléaire peut garantir notre indépendance nationale sans ajouter de CO2
Il est inacceptable de promouvoir l’indécision qui prive la grosse entreprise de visibilité
*Henri Fouquereau Secrétaire général du Forum Pour la France et du CNR présidé par Jacques MYARD
© 01.02.2021