Toute l’équipe de L'Académie du gaullisme
vous remercie pour votre confiance en vous souhaitant une excellente année 2022
ÉTAT DÉBOULONNÉ, FRANCE BRISÉE. L’État, instrument politique de la Nation. Jacques MYARD
Nous avons tous appris à l’école républicaine le lent cheminement de la construction de la France, construction réalisée grâce à l’opiniâtreté des Rois de France, poursuivie par la Révolution, l’empire et les Républiques jacobines. La France est un défi politique, un projet politique permanent du pouvoir en place qui a dépassé puis cimenté le dynamisme jaloux des peuples celtiques de la Gaule, peuples gaulois qui, aux dires mêmes de Jules César, avaient mené ensemble un combat contre Rome et ses légions. Lire la suite
La lettre du 18 juin N°243 Janvier. 2022
La Russie est-elle l’ennemi idéal ?
par Jacques Myard,
On peut le croire car de nombreux faits concourent à ce jugement émis par certains experts. Les relations occidentales avec la Russie sont aujourd’hui sous tensions et Vladimir Poutine a même été décrit comme un « killer », un tueur, par le Président Joe Biden à la suite de la tentative d’assassinat d’Alexeï Navalny, opposant russe. Citons également l’assassinat de l’ex membre des services secrets russes, Sergueï Skripal, perpétré à Londres par des agents du GRU - les services de renseignement militaires russes- ; ..Lire la suite
par Christine Alfarge,
Les institutions, les clés de la transmission. Evoquant la Constitution, le général De Gaulle rappelait que « c’est le peuple qui se l’est donnée et qu’il l’a fait au lendemain d’une crise qui faillit jeter la France au gouffre et emporter la République. » Puis, il ajoutait : « Notre vie publique, qui, hier, offrait le spectacle des jeux, des combinaisons et des crises que l’on sait, porte aujourd’hui la marque de la consistance et de l’efficacité. » Avec l’élection du Président de la République au suffrage universel direct, le général De Gaulle aura ,...Lire la suite
Mémoires
Philippe de Gaulle
Paru initialement en deux tomes à la fin des années 1990, les Mémoires de l’amiral Philippe de Gaulle sont réédités chez Bouquins en un seul volume à l’occasion du centième anniversaire du fils de Charles de Gaulle le 28 décembre dernier.
Acteur et témoin privilégié de l’épopée gaullienne, l’amiral Philippe de Gaulle n’a consenti que tardivement à s’exprimer publiquement et à livrer ses opinions et ses souvenirs. Ce témoin délibérément en retrait était pourtant mieux placé que tout autre pour évoquer la personnalité et l’action de son père, à travers les instantanés d’une vie de famille bousculée par l’Histoire.
C’est avec la même pudeur et le même souci de précision qu’il parle de sa mère, Yvonne de Gaulle, et revient sur le sort tragique de sa sœur Anne.
À travers le récit de sa propre histoire, de son engagement de marin dans la France libre, de ses combats pour la libération de Paris et de la nation, Philippe de Gaulle démontre qu’il n’a pas été le fils effacé qu’on a parfois décrit, mais celui qui a su assumer ses choix de vie et de carrière à l’ombre du grand homme dont il fut l’un des confidents privilégiés.
De la naissance à la mort de Charles de Gaulle, son fils retrace pas à pas cette destinée qui se confond désormais avec l’Histoire, et rétablit autant de vérités qu’il apporte d’éclaircissements salutaires pour la compréhension d’une époque et du plus grand de ses protagonistes.
Il relate, sans chercher à ménager personne, ni les adversaires du Général ni ses amis réels ou présumés, les nombreux échanges qu’il eut avec son père sur le personnel politique, ses engagements, son exercice du pouvoir, l’œuvre qui fut la sienne dans tous les domaines.
Bouquins La Collection Date de parution : 13/01/2022
Participation, participation…
et encore participation
par Paul Kloboukoff,
La participation a été une « idée centrale de la pensée gaullienne ». Dès 1941, De Gaulle a voulu ouvrir une « troisième voie » entre le capitalisme et le communisme en associant le capital et le travail dans les entreprises. Soutenue du bout des lèvres par la « famille » se réclamant du Général, elle s’est imposée comme une évidence au fil des décennies. Aujourd’hui, avec l’Allemagne (chacune avec ses spécificités), la France est à l’avant-garde parmi les pays d’Europe en matière de participation financière, de participation aux processus décisionnels...Lire la suite
NOUVELLE CALEDONIE
Je suis française et j'entends le rester
par Henri Fouquereau,
Une fois encore, des Français ont dit OUI à la France : 3è référendum, 3è fois que la question est posée : voulez-vous que la Nouvelle Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? 3è fois que le peuple répond NON et par une majorité écrasante : 96,49%. Sur Radio Courtoisie, lors de nos émissions du Libre Journal de la France Libre, sur notre journal L'Appel du 18 juin, sur le journal Entreprendre des éditions Robert Lafont, nos courriels, réunions etc. nous n'avonsr... Lire la suite
Le combat à outrance
qui s’engage
par Marc Dugois,
Il se passe actuellement un événement assez extraordinaire : une civilisation est en train d’être détruite par son élite complètement perdue, incapable de se l’avouer, et cherchant par son pouvoir sur l’argent, des solutions impossibles. Pour aborder et surtout comprendre ce sujet surprenant et peu compris, il faut commencer par se souvenir que la vie n’est qu’action, réflexion et échange, chacun des trois nourrissant les deux autres, en en étant lui-même alimenté. L’harmonie entre l’action, la réflexion et l’échange est une constante de toutes...Lire la suite
De Gaulle et la CED
Par Alain Kerhervé,
C’est un moment important de la traversée du désert du Général. Moment important et sujet essentiel qui touche à l’indépendance de la France. Il se trouve aussi que le PCF est un allié de circonstance de Charles de Gaulle. Ce combat vainqueur aura, tout au long de la présidence du Général, des conséquences sur ses rapports avec les communistes, mais aussi avec les dirigeants de l’Union soviétique.1950 : les débuts de la C.E.D. Jean-Jacques Servan-Schreiber, journaliste au Monde, rédige le discours que le Président du Conseil doit prononcer à Lyon le 16 avril 1950. Il préconise la création d’un Lire la suite