Site officiel de l'Académie du Gaullisme
Fondée par Jacques DAUER
sous la direction de Christine ALFARGE Secrétaire générale de l'Académie du Gaullisme
La lettre du 18 juin N°271 nov. 2024
Chute de la démographie,
chute de la France !
par Jacques MYARD,
Le débat politique en France se concentre à juste titre sur la dette qui a atteint une proportion abyssale. Le gouvernement de Michel Barnier hérite d’une situation catastrophique, dont E. Macron, son ministre des Finances pendant 7 ans ainsi que tous les clones de la macronie sont responsables....Lire la suit
DE GAULLE, UNE VIE MARQUÉE
PAR LA RIGUEUR
par Christine ALFARGE,
Charles De Gaulle, l'intuition en mode d'action. Dès janvier 1940, Charles De Gaulle avait prévenu que « l’ennemi attaquera avec une puissante force blindée soutenue par l’aviation et l’armée française sera vaincue, à moins qu’elle ne rassemble immédiatement tous ses chars en plusieurs divisions blindées, autonomes, seules capables d’enrayer l’offensive allemande... Lire la suite
Déficit public :dérapage hors
de contrôle et suspicion
par Paul Kloboukoff,
Depuis plus d’un an, inquiet, le citoyen se perd dans les ténèbres des estimations et des prévisions du déficit public (ainsi que des recettes et des dépenses publiques), qui diffèrent, n’hésitent pas à se contredire, et ont en commun de décrire une détérioration croissante d’année en année, de mois en mois, de semaine en semaine…Lire la suite
UNE ANALYSE STRUCTURALE
DE LA Ve REPUBLIQUE
État des lieux
Prévoir le passé est une tentation naturelle de l’esprit ; il s’efforce d’introduire rétrospectivement de la logique dans la suite confuse des évènements, afin de rendre nécessaire ce qui est advenu. Les juristes y sont enclins, particulièrement lorsqu’il s’agit de la Constitution qui, disposant pour l’avenir, contiendrait en puissance... Lire la suite
Les enjeux politiques
de la Libération de Paris
Par Claude FRANC,
« Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, c’est-à-dire de la France qui se bat, c’est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle ! » Général de Gaulle, discours à l’Hôtel de Ville le 25 août 1944 soir... Lire la suite
Marc Fosseux est ancien élève de l'École nationale
d'administration, diplômé de l'institut d'études politiques de Paris, titulaire
d'un diplôme d'études supérieures spécialisées en banque-finance et d'une
licence d'histoire. Il est chevalier de la Légion d'honneur, de l'Ordre
national du mérite, et du mérite agricole.
De Gaulle et Paris
Marc Fosseux
Toute sa vie, Charles de Gaulle a entretenu une relation particulière avec Paris et la région parisienne. S’il s’est défini comme un « petit Lillois de Paris », la capitale a occupé une place de premier ordre dans son histoire familiale et personnelle, dans son oeuvre, dans sa carrière.
Par son grand-père Julien de Gaulle, historien reconnu de Paris, puis avec son père Henri, il s’est très tôt imprégné de l’histoire de la ville, de sa fragilité face aux invasions étrangères, de son humeur politique changeante. Dans l’entre-deux-guerres, le jeune officier-écrivain, obsédé par sa crainte de voir de nouveau Paris à découvert en cas deconflit, a su utiliser ses affectations parisiennes pour promouvoir ses conceptions militaires novatrices et se constituer une réputation dans des milieux d’influence.
En 1940, son refus de voir Paris sous la botte allemande a compté dans sa résolution de continuer le combat et dans l’appel du 18 Juin. L’attitude des Parisiens pendant l’Occupation puis à la Libération a créé un lien fort entre Paris et son libérateur.
Après la guerre, Paris et sa région sont devenus de solides bastions gaullistes. De Gaulle a voulu ensuite en faire l’exemple de la modernisation du pays, et le Grand Paris lui doit beaucoup depuis la réorganisation administrative et les opérations d’aménagement des années 1960.
De nombreux lieux, de nombreuses institutions à Paris et dans sa région, désormais l’Île-de-France, sont encore marqués de son empreinte. Avec ce premier ouvrage de référence sur le sujet, Marc Fosseux ajoute une pierre essentielle à l’historiographie du Général.
EXPOSITION
Exposition temporaire du centre
d'histoire intitulée :
Coup d'envoi - Mémorial 14-18
Notre-Dame-de-Lorette
" La Grande Guerre et les sports
collectifs " jusqu'au
5 janvier 2025
Le Mémorial 14-18 Notre-Dame-de-Lorette
et l’ECPAD, l’Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de
la Défense, s’intéressent à l’histoire des sports collectifs en France en
racontant, objets et images d’archives à l’appui, comment la Première Guerre mondiale
a profondément marqué la culture sportive française.
L’exposition
Coup d’envoi vous plonge dans l’âme battante des sports collectifs en France au
cœur du « Grand Match » que fut la Grande Guerre, dans une véritable épopée à
travers le temps. L’exposition aborde enfin l’histoire d’un club emblématique
de la région, le Racing Club de Lens, et son évolution avant et après la Grande
Guerre.
La guerre
n’est pas qu’un conflit armé, c’est aussi une rencontre d’hommes et de cultures
avant 1914 en France, bien que la gymnastique soit largement répandue en
particulier dans le milieu militaire, le sport, codifié en Grande-Bretagne, a
pris place dans la culture de masse de la Belle Époque.
L’arrivée des
troupes britanniques qui jouent massivement au football et au rugby, et plus
tard des soldats américains qui importent leurs propres sports modifient encore
un peu plus la pratique sportive des Français. L’exposition Coup d’envoi
présente ce phénomène d’acculturation qui s’est exercé pendant et après le
conflit et comment la Grande Guerre a influencé les sports collectifs tels
qu’on les connait aujourd’hui.
Découvrez
également pourquoi la Grande Guerre a été comparée par la presse comme la
première rencontre sportive internationale, comment au cœur du conflit certains
assauts ont été donnés balle au pied, comment et pourquoi
5000 ballons
ont été envoyés au front, et comment le football féminin a connu son avènement
à la fin de la Première Guerre mondiale.
Si pour les
nations du Commonwealth, le rugby porte toujours la mémoire de la Première
Guerre mondiale, en France, le football est le sport qui sort vainqueur de la
Grande Guerre. Ceux qui le pratiquent, aujourd'hui, imaginent-ils l’histoire de
ce sport populaire ? L’exposition Coup d’envoi s’adresse aussi à eux.
Exposition
conçue et organisée par le Mémorial’14-18 Notre-Dame-de-Lorette,
l’Établissement de communication et de production audio-visuelle de la Défense
(ECPAD).
Quête du Souvenir français pour continuer à faire
vivre la mémoire nationale
Les quêtes du Souvenir français pour continuer à faire vivre la mémoire nationale
Tous les ans, l’association Le Souvenir Français, fondée en 1887 et reconnue d’utilité publique depuis le 1er février 1906, est autorisée à quêter sur la voie publique et aux entrées des cimetières au moment de la Toussaint.
Les fonds recueillis à cette occasion contribuent à l’entretien des tombes des soldats « Morts pour la France », des monuments et des stèles. Le Souvenir français participe aussi, en rapport avec l’Éducation nationale, au financement d’actions pédagogiques, des voyages de classes sur des lieux emblématiques et symboliques de l’histoire combattante de la France.
Le Souvenir Français a pour mission de conserver la mémoire de celles et ceux qui sont morts pour la France ou qui l’ont honorée par des belles actions en entretenant leurs tombes ainsi que les monuments élevés à leur gloire. Il vise aussi à transmettre le flambeau aux jeunes générations successives en leur inculquant, par le maintien du souvenir des « Morts pour la France », le sens du devoir, l’amour de la patrie et le respect de ses valeurs.
L'Académie du Gaullisme réunit des femmes et des hommes qui croient à la pertinence et à la pérennité des idées et des principes du Général de Gaulle. Elle n'est pas un parti politique, c'est une association indépendante. Les opinions politiques exprimées dans les articles n'engagent que leur auteur et en aucun cas l'Académie du Gaullisme