par Jacques MYARD,
Le drame de la Préfecture de police est un
coup de semonce terrible qui va ébranler durablement tous les services de
renseignement et nous obliger collectivement à une remise en cause des
certitudes en matière de sécurité.
Face au cancer de l’islamisme le moindre
doute est coupable, il faut écarter des services de police et de gendarmerie
tout suspect ;
Prendre le moindre risque c'est à
l'évidence mettre en péril la vie d'hommes et de femmes, mais c'est aussi
fragiliser les services en dépit des règles de cloisonnement, axiome de base de
tout service de renseignement.
En juin 2019 le rapport parlementaire de
Eric Diard er de Eric Poulliat avait souligné que la radicalisation dans les
services publics n'était pas alarmante mais qu'il était nécessaire d'être
vigilant. Nous en avons la preuve aujourd'hui !
Les deux députés reconnaissent qu'en
l'état du droit il est difficile d'agir pour déplacer un agent d'un service sur
de simples soupçons,
L’agent bénéficiant de garanties légales
en raison de son statut de la fonction publique.
C'est très certainement sur ce point que
le législateur devra se pencher à nouveau, il ne s'agit de mettre en place une
" loi sur les suspects " comme au temps de la Convention nationale,
loi du 17 Septembre 1793, mais bien de prévenir en écartant des postes
sensibles tout individu en voie de radicalisation est une nécessité.
Il reste à découvrir cette radicalisation,
tant il est vrai que la dissimulation est l’art des djihadistes, la "
Taqiya " qui n'est pas seulement pratiquée par les Chiites mais par les
Sunnites également.
Le cancer de l'islamisme n'a pas fini de
frapper, il faut en avoir conscience, le meilleur remède contre cette idéologie
fanatique et mortifère est de sortir des béatitudes des bien-pensants et de la
naïveté du politiquement correct !