De partout les peuples des villes descendent dans la rue brandissant le
drapeau de leur pays. Les peuples des campagnes n’ont pas besoin de drapeau
pour être attachés à leur terre. Avec le concours des médias partout rachetés
par la finance, des gens qui ne savent pas faire grand-chose ont pris le
pouvoir en flattant l’affect du peuple qui les a crus, tellement ils
ratissaient large. Partout les peuples sont plus que déçus car ces gens pour
faire croire à leur utilité, continuent à flatter, à détruire le tissu social,
à rêver, à créer des normes pour les vérifier, à créer de l’argent pour le
dépenser et se croire puissants comme l’empereur nu du conte d’Andersen. Ainsi
actuellement nous avons Emmanuel Macron.
La destruction de la
civilisation est leur première occupation, toujours déguisée en croisade pour
le bien. On crée les droits de l’enfant soi-disant pour le protéger mais dont
le résultat est de tuer l’autorité parentale indispensable à la structuration
de l’enfant et donc de tuer la famille. On crée des normes dans tous les
domaines soi-disant pour protéger mais dont le résultat est de rendre tout
beaucoup plus cher, d’appauvrir tout le monde, et de permettre en plus une
rapine générale en sanctionnant leur non-respect. On crée une vérité totalement
artificielle et idéologique, serinée par les médias, et qui pour être crédible
consomme une énergie folle comme la colle pour faire tenir le château de cartes
alors que la pomme au bout de sa branche n’a besoin de rien pour résister au
vent. Tout devient obligation et interdiction pour atteindre le rêve
inatteignable des inutiles qui dépensent l’énergie de leur peuple en les réduisant à des spectateurs, des auditeurs, des
lecteurs, des consommateurs et des électeurs. De partout tout naturellement les
peuples se détournent de cette obligation de servitude. Ils ne votent plus. Ils
n’acceptent plus de voir leurs pays détruits par leurs dirigeants. Ils
n’acceptent pas les obligations de parité quand on fait l’impasse sur la parité
dans les maternités. Mais ils n’ont pas le droit de le dire.
Et pendant ce temps-là les
problèmes s’accumulent, tous liés au fait que le pouvoir ne s’intéresse qu’à
l’inutile, du moment qu’il flatte l’affect du peuple et qu’il justifie sa
propre agitation.
Tout chef sait depuis l’aube
de l’humanité qu’il faut faire faire aux gens dont il a la charge, ce qu’ils
font le mieux ou le moins mal. Ce principe évident a été rappelé par David
Ricardo dans ce qu’ils ont appelé pompeusement « l’avantage
comparatif » comme s’il fallait toujours donné un
nom abscons au bon sens pour faire croire qu’on l’a découvert. Le devoir du
pouvoir est donc de veiller à ce que chaque citoyen fasse bien ce qu’il fait le
mieux ou le moins mal. Mais au lieu de cela, dans l’incapacité de remplir son
rôle auquel il n’a pas envie de réfléchir, il se décharge lâchement du problème
sur les entreprises dont la vocation est ailleurs : produire et faire
reconnaître leurs productions comme des richesses. Il suffit de faire croire
grâce aux médias que les entreprises créent des richesses pour justifier la
double inutilité coûteuse de simultanément les subventionner et les prélever.
Les prélever en mettant à leur charge l’ensemble de la protection sociale du
peuple et en confisquant une part de l’argent qu’ils prennent à leurs clients
venus reconnaître leur production comme une richesse. Les subventionner de
mille façons plus ou moins discrètes mais surtout en laissant, depuis la loi de
1973 et surtout depuis celle de 1985 appelée loi Badinter, le droit aux
actionnaires de pomper les liquidités quand tout va bien mais de laisser les
dettes à la collectivité par le dépôt de bilan quand tout va mal. Pile je
gagne, face tu perds. Bernard Tapie a officialisé le dépôt de bilan comme un
acte de gestion alors qu’il était la honte avant 1973. Non content de ne
pas faire son travail en l’imposant aux entreprises, l’État distribue l’argent
qu’il n’a pas, aux citoyens qu’il ne sait pas rendre utiles. Si par hasard un
édile veut rendre utile un chômeur, l’URSSAF sort de sa niche pour l’accuser de
travail dissimulé puisqu’il ne prend pas en même temps en charge la protection
sociale de tout le monde y compris des salariés de l’URSSAF.
En même temps comme dirait
certain, la démocratie devient un mot ridicule alors que Jean Bodin en avait
admirablement donné le sens au XVIe siècle comme une des trois formes de
république avec la monarchie et l’aristocratie. Il ne peut y avoir de
démocratie que si les électeurs ont quelque chose à perdre s’ils choisissent
des incapables. Athènes l’avait parfaitement compris en limitant le droit de
vote aux producteurs de blé et d’huile d’olive comme le XIXe siècle avait aussi
tenté de le respecter en limitant le droit de vote à ceux qui payaient des
impôts. La formule étonnamment stupide d’ « un
homme, une voix » permet à la finance de placer ses hommes en achetant
l’affect du peuple avec l’argent de ce peuple qui n’a que le droit de
s’appauvrir. La finance, pour continuer à tenir son monde, a transformé la
démocratie en dictature des minorités grâce à ses pions et aux médias. Comment
s’étonner que l’abstention devienne la réponse intelligente des peuples ?
Mais le plus gros
problème reste l’espace de jeu des acteurs économiques et les drapeaux brandis
par les manifestants sur toute la Terre montrent où est le bon sens des
peuples. Personne n‘a jamais vu quiconque, à part la pseudo élite qui en vit,
brandir un drapeau européen dans une manifestation. On a oublié qu’à l’intérieur d’une même nation c’est le donner-recevoir-rendre
qui est la règle économique de base alors qu’entre nations, seul le troc est
sérieux. L’ONU avait unanimement reconnu cette évidence dans la
charte de La Havane de 1948 en créant l’Office International du Commerce (OIC).
Pour plaire à l’armée d’inutiles, on a créé à Genève en 1995 l’OMC, cette
organisation imbécile qui essaie de créer entre les États une organisation
faite d’interdictions et d’obligations sous le parapluie d’un but réputé
commun, la fin de la pauvreté. L’OMC a pris soin de définir dogmatiquement la
pauvreté comme l’incapacité à emprunter pour dépenser. Fabriquez de la monnaie,
déversez-la par hélicoptère et vous aurez vaincu la pauvreté. Tel est le dogme
des inutiles qui rêvent d’une civilisation mondiale impossible mais qui
s’acharnent à détruire les civilisations existantes en prétextant que les races
comme les nations n’existent pas. Dire qu’elles existent est immédiatement
traduit comme une volonté de croire sa nation ou sa race supérieure. Ce
mensonge est tellement répété qu’il en deviendrait presque vérité, Sachez
différencier un chêne d’un sapin et vous serez immédiatement accusé d’en
mépriser un. Il est triste de voir les banques allemandes creuser leurs tombes
en prêtant sans retour possible aux banques du sud de l’Europe, l’argent qu’il
leur faut pour que leur peuple achète allemand. Avec Target 2, l’Union
européenne, autre nom du 4e Reich, est bien mal partie.
Ainsi va le monde en attente
de ce qui balaiera ces inutiles au pouvoir qui, pour y rester, fabriquent à la
pelle de nouveaux inutiles dans l’éducation nationale, et de l’argent pour
tenir encore un peu en consommant l’énergie du futur.