par
Ferréol DELMAS
La
droite est un champ de ruines. Les thématiques pourtant cruciales comme
l'environnement, le réchauffement climatique ne constituent qu'une partie
infime de son programme politique. Ces questions pourtant, devraient être au
coeur de nos réflexions : elles sont le prolongement de l'enracinement,
ce «besoin de l'âme» comme disait la philosophe Simone Weil dans son
ouvrage éponyme.
L’écologie n’est pas seulement de
gauche, il s’agit d’un sujet que la droite doit prendre en considération si
elle veut pouvoir se renouveler. Une vision punitive, dogmatique d'une écologie
chargée de normes qui aurait réponse à tout n’est pas la solution. Il est donc
urgent d'apporter, une réponse écologique fondée sur cette fameuse notion de
l'enracinement mais aussi sur l'innovation.
Redéfinir un corpus écologique de droite
Oui, la droite est intrinsèquement
écologiste, irriguée par son attachement aux racines, à la ruralité, à une
certaine vision de la place de l'Homme, au refus de la marchandisation du coprs humain. Cette écologie humaine, fruit du bon sens, la
droite doit pouvoir être son porte étendard. Notre doctrine politique est
profondément écologiste car en tête de ses valeurs elle veut le meilleur pour
l'épanouissement de l'Homme dans son environnement.
L'éthique de responsabilité doit être le socle des politiques
publiques, en acceptant que nos concitoyens puissent faire les bons choix en
leur âme et conscience. Avec un principe de réalité. Aujourd’hui, en effet, bien
des entreprises françaises sont socialement et écologiquement responsables et
il est nécessaire de le rappeler et de le mettre en avant dans la compétition
mondiale. Le projet de barrière écologique, porté par la droite, est l'exemple
d'une proposition concrète bonne pour l'environnement mais aussi pour notre compétitivité: mettre des quotas carbone sur les
importations serait un vrai bonus pour nos entreprises mais également un signal
fort aux usines étrangères pollueuses!
Ainsi, notre projet écologique, loin de rejeter le progrès,
l'innovation, la science, au contraire, croit en l'homme, en son génie, en ses
facultés et veut l'accompagner afin d'apporter des solutions nouvelles face à
ces enjeux maintenant bien définis notamment celui d'une économie compétitive
et dynamique.