Par Henri FOUQUEREAU
Difficile de marcher dans ce monde, lorsque l'on est
doté d'une immense taille. Pas facile de ne pas se faire remarquer, lorsque de
surcroît on est habité par une juste et grande cause que l'on défend . Kennedy a dit : lorsque le Général de Gaulle change
de place dans une pièce, le centre de gravité se déplace avec lui. La pièce fut
le Monde faisait avancer la France lui ayant permis de regagner les premiers
rangs.
Toute sa vie le Général a marché ; contre
les égoïsmes, les conservatismes, les jalousies, les féodalités, les immobilismes,
beaucoup ont voulu le freiner . Seul le peuple a marché à ses côtés. parce qu'il avait
compris, dans ses profondeurs, que le Général avait ramassé le glaive de la
France , pour qu'il ne soit plus jamais brisé.
Il a
été un géant parmi d'autres géants, lors de cette époque fertile en Grands
hommes avec les : Churchill, Roosevelt, Staline, chacun y a défendu son
pré carré, l'intérêt national. Le Général qui possèdait peu de moyens a du se battre souvent contre tous. Que de conflits d'intérêts
il a fallu gérer. Chacun protègeant son armée et son corollaire : « la politique étrangère ». Le Général de
Gaulle a su, avec peu, mais énormément de courage, défendre les intérêts de la
France, contre tous, pendant des années noires.
Le 18 juin 1940
La France est au bord du désespoir, lorsque
soudain une voix se fait entendre et alors, surgit à nouveau l'espoir :
Rappelons :
A mesure que s'envolaient les mots
irrévocables :
et ils le furent
18 Juin 1940, naissance de ce que nous
appelons le « Gaullisme » qui, disons-le tout net, n'est pas une idéologie, mais
l’Histoire.
L'APPEL : Un réflexe d'honneur, avec la
volonté de respecter la parole donnée. Mais aussi : analyse, stratégie et
vision-
La
France a été vaincue par l'arme mécanique de l'ennemi, mais les mêmes armes,
utilisées par les nations libres, pourront le vaincre un jour . Il
comprend, il prévoit, il devine et il amènera la France à tout reconquérir :
honneur, grandeur et prospérité.
Le 18 Juin 1940, le Général entre dans
l'Histoire franchissant seul, ou
presque le Rubicon. Il devint la France,
il devint l’État, il fût le Gouvernement libre. Il parla, au nom de notre France,
de son indépendance, de sa souveraineté, de sa grandeur et de son honneur
QUOI
QU'IL ARRIVE, LA FLAMME DE LA RESISTANCE
NE DOIT PAS S'ETEINDRE et NE S'ETEINDRA PAS.
Le Colonel de Gaulle avait préconisé l'arme
mécanique : Seul Paul Reynaud l'avait écouté, mais trop tard. Une seule
division de chars a été constituée dont le colonel de Gaulle a prit le commandement pour mener les deux seules contre-attaques
que la France a engagées en mai 1940 : Abbeville et Montcornet. de Gaulle
a dominé le champ de bataille de bout en bout, si la victoire lui échappa c'est
à cause du carburant qu'un pouvoir
imprévoyant n'a pu lui fournir.
Sous-Secrétaire d'État à la Guerre, de Gaulle
lance un nouvel appel pour moderniser l'armée, nul n'a voulu entendre. Il lui a
fallu Londres, Churchill et le 18 juin :
La
France a perdu une bataille, elle n'a pas perdu la guerre
L'Appel refuse la capitulation,
l’asservissement. Appel à l'honneur, au bon sens, à l'intérêt supérieur de la
Patrie.
L'Appel s'oppose à la demande d'armistice, signe
d’un désespoir et des abandons. L’Appel, au contraire fit naître l’ESPOIR.
Rappelons aussi, car ils sont trop souvent
oubliés, les 96 000 soldats Français, morts au combat et n'oublions pas les
prisonniers.
Avant cette épopée, de Gaulle avait su
tirer le meilleur de toutes les époques qu’il avait traversées :
-D'abord celle de
L'initiation avec l'éducation reçue de son père qui l’a élevé dans
la religion du Drapeau.
- Puis : L'épreuve, la grande
guerre de 14, les tranchées, les blessures, les 32 mois d'internement et les
tentatives d'évasion.
Ensuite, l’œuvre d'écriture et de pédagogie ;
L'officier de Gaulle, plaide avec raison pour une armée mécanique.
Ensuite la période de contestation où
il remettra en cause la vision passéiste de la guerre de ses propres
chefs.
Vint la guerre, avec les deux
contre-attaques du Gal à la tête de ses chars, sa nomination au Gouvernement,
sa mission à Londres qu'il transforme en bras armé d'une résistance qu'il
suscite. Sa fureur devant la politique des abandons. Il dit NON, comme seul
l'homme libre sait le faire
Son émotion : Quel insondable malheur fit qu'une pareille politique fut
endossée par l'extrême vieillesse d'un chef militaire glorieux.
Il voit l’épée de la France se briser, Il combat le fascisme, car à l'inverse de
Pétain. Il avait lui, pris la dimension idéologique des problèmes posés pour
l'Occident par le péril fasciste.
Alors ce fût l'épopée
Le 18 juin 1940, le Général de Gaulle
ramasse le tronçon du glaive de la France, ce qui lui apporte la légitimité
dont il put se prévaloir. Tout comme le 11 novembre qui va suivre, Pierre
Lefranc, en remontant les Champs Elysées, suscite l'esprit de la résistance
Réaction d’honneur, acte de
défense nationale. Il fallait sauver la nation et pour cela, le Général a
appelé les Français à se mettre au service de la France. «
Ce n'est pas en partageant les
chaînes de leur mère captive que ses fils prouvent le mieux leur amour, c'est en les brisant.
La liberté n'a pas de prix, nos
Pères ont payé cher NOTRE liberté, aux prix de la torture de l'enfermement et
aussi de la mort.
Rappelons ce que nous devons au
Général de Gaulle :
- Avoir suscité chez des Français
la volonté de combattre le nazisme
- S'être imposé vis à vis des
Alliés, bataille difficile menée, pour que la France, en 44, redevienne,
maîtresse de son destin.
-Sortir la France de la méfiance
d’un Roosevelt qui portait un mépris total à la souveraineté française, ce qui
a été une tâche ardue.
Rappelons aux jeunes de France :
Que Roosevelt avait envisagé l’occupation de la France et mis en route un
projet AMGOT suite auquel des préfets américains, formés aux Etats-Unis,
devraient prendre les rènes ». Une
monnaie d’occupation avait d'ailleurs été imprimée aux Etats Unie et distribuée
en France pour remplacer le Franc.
Roosevelt qui a préféré Giraud à
de Gaulle, n'aurait-il pas préféré Pétain ? Pourtant les Forces Françaises
Libres ont leurs preuves.
Bir Hakeim. Le Général a inscrit
en lettres de feu l’épopée de nos héros
« La nation a tressailli de fierté
en apprenant ce qu’ont fait nos soldats à Bir Hakeim. Braves et purs enfants de
France qui viennent d’écrire avec leur sang, une de ses plus belles pages de gloire «
– puis le Fezzan, la Tunisie, la
Corse, l’Italie, et enfin Paris délivré par la 2è DB de Leclerc, « Paris
outragé, Paris brisé, Paris martyrisé. Mais Paris libéré, libéré par lui-même,
libéré par son peuple, avec le concours des armées de la France.»
Roosevelt veut ranger la France
dans les oubliettes de l'Histoire. A Yalta où malade, il laisse Churchill seul
face au lion Staline est une erreur que la monde a payé fort cher ; Le
Général aurait fait bouger les lignes
Le Général de Gaulle a été le
libérateur de la Nation en se battant aussi contre les ennemis internes de la
France, « la France trahie par ses élites dirigeantes et par ses privilégiés ».
En Août 44, grâce au Général de Gaulle,
les Français ont pu à nouveau lever la tête :« Le côté positif de mon
esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ».
C'est fait
La preuve : Le Général
Eisenhower, malgré Roosevelt, déclare au Général de Gaulle : Pour la future bataille j’aurai besoin, non
seulement du concours de vos forces, mais encore de l’aide de vos
fonctionnaires et du soutien moral de la population française. Il me faut donc
votre appui, je viens vous le demander ».
Tout est dit, le Général de Gaulle vient de gagner l'ultime bataille.
Le Général Juin, à la tête de ses
Tabors Marocains prend le Mont Cassin, et ouvre la route de Rome aux Alliés qui
s’épuisaient.
Puis Strasbourg, ville délivrée par les troupes de la 2ème DB et la
prise du nid d’aigle de l’infâme, par les troupes du Général Leclerc.
Il restera à l'Armée de de Lattre
de Tassigny de gagner des batailles sur le Rhin et sur le Danube.
Nos troupes ont, avec courage et
honneur, participé à la victoire finale.
Alors, vint le temps du Gouvernement de la France Libre
La France est libérée, le
Général retrouve son siège rue Saint Dominique, Rien n'y manque excepté l'État,
il m'appartient de l'y remettre .
Il s'assit à son bureau et remis,
tout simplement la France à sa place.
Il installe le gouvernement de la
République qui va gérer la France pendant 29 mois : 25/08/44 au 20/01/4. ;
Et c'est l'oeuvre magistrale, le Général de Gaulle écrit une nouvelle page de
l'Histoire de France, avec l’immensité de la tâche accomplie :
-droit de vote enfin accordé aux femmes.
Transformation radicale de notre société.
L’ordonnance du 19 octobre 44 installe la sécurité sociale. Des siècles de peur sont supprimés : il en est terminé de l’angoisse du
lendemain, celle de la faim, de la maladie et de la retraite non assurée.
Le système par répartition soude
la nation avec la solidarité entre les hommes et entre les générations. Oeuvre
à préserver
- Le commissariat au Plan, qui
suivra l’évolution de l’économie, la prévoira, en indiquant la route.
- Il suscite la conscience du
développement en laissant le Plan l'exprimer plutôt que le hasard que prône le
tout marché.
-Les comités d’entreprise qui
associent l’ouvrier à la vie de l’entreprise. Il fait en sorte que
l’intérêt particulier cède toujours devant l’intérêt général : celui de la
nation.
Le Gal de Gaulle, fit de la République française, un exemple, comme
Saint-Louis fit de la France un royaume exemplaire.
Assurer et assumer la
souveraineté française, imposer l’ordre et la loi.
Rendre la justice en cherchant le
juste milieu entre ordre et justice.
Exiger au-dehors, le respect de
nos droits, refaire l'unité à l'intérieur.
Plier à l’intérêt commun les
éléments divers de la nation pour la mener au salut. -Voilà une partie de l’œuvre réalisée.
En 44, il a fallu pourtant
tout reconstituer
- L’armée qui devait encore se
battre,
- Faire acquérir par la nation
les principales sources d’énergie,
- Faire assurer par l’Etat le
contrôle du crédit avec la création d’un Conseil national du Crédit, la
nationalisation de la Banque de France et des 4 banques de crédit,
- Rétablir le Conseil économique.
- Relever la natalité française
et ce furent les allocations familiales,
- l’Ecole Normale
d’Administration, chargée de former les principaux fonctionnaires de l’Etat, et
que créa Michel Debré.
Il a relevé les salaires de 40%, pour accroître la consommation,
seule génératrice possible de production.
Il a fallu tout financer : les
reconstructions et les décisions pour le renouveau, et ce fût la réussite de
l’emprunt de la libération.
Mais aussi, il a fallu assurer le
contrôle de la circulation monétaire, le raccourcissement de la dette à court terme.
-
En 45, l’Etat peut à nouveau
payer ce qui doit l’être et reprendre sa condition d’Etat libre et indépendant.
La nation est redevenue souveraine. Merci
mon Général
Malheureusement, les partis
ragaillardis, recommencèrent à jouer à leurs jeux destructeurs. Le 20 janvier 1946, le Général
de Gaulle renonce à ses fonctions de Président du Gouvernement provisoire de la
République.
Vint alors la TRAVERSEE DU DESERT
Ce désert, qui paraît souvent vide,
fût très riche pour le Général car il lui permit de préparer l'avenir
-Avec le discours de Bayeux ;
nelle Constitution, Etat, indépendance et souveraineté. Ce sera l'un des quatre
grands discours du Général, avec celui de Brazzaville qui annonce la fin du
colonialisme, celui de Pnom Penh avec le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes
et puis son intervention télévisée sur la PARTICIPATION – que beaucoup combattirent
et transformèrent en intéressement - En réalité le Général a aussi écrit une 3è
voie POLITIQUE, entre socialisme et libéralisme.
Le Gal affirma à Bayeux : que
sur le sol des ancêtres réapparut l’Etat La France a besoin d'une Constitution, elle sera
proposée aux Français en 1958 et 1962.
-Le suffrage universel sera la
source des pouvoirs législatifs et exécutifs.
Les pouvoirs législatifs et
exécutifs seront séparés.
Le Gouvernement sera responsable
devant le Parlement.
L'autorité judiciaire sera indépendante.
Le Président de la République doit
recevoir l'onction du peuple. Choisir son 1er ministre, qui déterminera et
conduira la politique de la nation.
Le Président exercera son
arbitrage sans contreseing et disposera de pouvoirs exceptionnels en cas de
crise. Ce sera l'article 16
Le septennat, pour le Président
et 5 ans, pour la législature.
Le Président devient l’homme de
la nation toute entière.
Cette œuvre a été détruite par le
quinquennat, mais aussi par les primaires, qui font du Président l'homme d'un
parti et transforment la Ve République en régime présidentiel.
Le Principal - article 1er de la
Constitution ; La Souveraineté : c'est dire son combat pour l'indépendance de
la France
Les institutions ont assuré :
stabilité et efficacité. Elles offrent enfin à la France des gouvernements
stables.
Elles répondent au besoin de
liberté, à celle de tous les citoyens. Elles y ajoutent les notions de progrès
et de bonheur, tout en assurant l'ordre,
Constatons ensemble que la
Constitution a résisté à tout :
A la fin de la guerre d’Algérie,
aux attentats, à la démission du Général, Président de la République, à la mort
du Président Pompidou, à l’alternance, à la cohabitation. Elle ne se fissure qu'avec
l'arrivée du Quinquennat et le régime des partis qui revient à la charge
Rappelons la base de la
Constitution instaurée par le Général avec l'accord des Français :
Un Président qui préside un
Gouvernement qui gouverne, un Parlement qui légifère, contrôle le Gouvernement,
le censure et le renverse au besoin.
J'ai demandé à Mr Burin des
Roziers, ancien secrétaire Général de l’Elysée : quels étaient pour le Général les attributs
nécessaires pour mener à bien une politique d'indépendance ? Il faut, m'a-t-il répondu, que notre pays
conserve ses attributs incontournables que sont : Une constitution qui l’affirme, une armée qui la protège, une monnaie
qui la manifeste, un peuple rassemblé qui la soutient.
J'ai pu faire inscrire cela dans
un livre écrit à plusieurs : La tragédie européenne et la France (F.
de Guibert)
Constatons que malheureusement,
la plupart de ces attributs ont disparu armée, monnaie, peuple rassemblé.
L’œuvre du Général avec la Vème
République, c’est la nation retrouvée. Le patrimoine national reconstitué et
défendu. L’héritage de tous les grands qui ont fait la France, sans que pour
cela le Général soit resté le contemplateur d’un passé national aussi
prestigieux fût-il. La Vème République, c’est une France moderne, avec une
production industrielle qui a doublé, un PNB qui a augmenté dans des conditions
uniques pour un pays industrialisé, des investissements productifs qui ont
augmenté de moitié, une période économique la plus brillante de notre histoire,
avec des performances exceptionnelles en matière d’éducation, de soins, de
logements. Sous le Général de Gaulle les salaires ont augmenté en moyenne de 4%
l’an, (en francs constants) ce qui donna comme résultat une consommation des Français
qui, elle, augmenta de plus de 50%, les transferts sociaux, allocations
familiales, retraites, tout fut augmenté.
Et pourtant ce jour de 1958, où
le Général entra à Matignon, la situation est catastrophique :
Pierre Lefranc (émission
le Libre journal de la France Libre – Radio Courtoisie, dans le studio
Pierre Lefranc, Jacques Myard, votre serviteur) : plus de réserves en
devises, le montant de la dette est énorme, le déficit est de plus de 5% du
budget, la valeur du Franc est réduite
par une inflation galopante, la France est quasiment en faillite et quémande
auprès des Américains, afin de terminer ses fins de mois.
En quelques semaines, la situation
est inversée, grâce à la confiance que le Général avait ramenée. La réussite de
son Plan fut complet parce que le Général y a associé
les populations.
Tout fut stabilisé grâce au Vème
plan qui demanda à ce que la production fût augmentée, la productivité accrue,
et la compétitivité sans faille.
Dans le même temps, la Défense
nationale fut assurée : Elle devait devait être
française et elle le fut. L’explosion de notre première bombe atomique, le 13
février 1960 en fût un des éléments. La théorie de la réponse du faible au fort,
proposée par le Général Gallois avait porté ses fruits. La bombe permet
le retour de la France dans le concert des grandes nations et de quitter le
commandement intégré de l’OTAN.
La politique étrangère du
Général. Là je laisse la place à Monsieur Pierre Maillard, Ambassadeur de
France, Conseiller diplomatique du Gal de Gaulle et Prt du Forum Pour la
France, dont je suis le secrétaire Général
Cette politique a pris pour
référence primordiale, non seulement l’existence de la nation, mais sa valeur
en tant que phénomène de groupement social et moteur d’action efficace, avec
comme première exigence, le concept d’indépendance, étroitement lié à la
souveraineté.
Ensuite existait la notion d’intérêts, et dans
tous les domaines. Cette préoccupation suivie par le Gal, fut pendant des
siècles au centre de notre politique étrangère.
Pour lui, toute préoccupation d’idéologie devait être bannie de la diplomatie,
sauf pour la propagation vertueuse de certaines valeurs universelles – droit –
liberté – humanisme.
Il voulait que s’impose une
exacte appréciation des réalités internationales.
Notre diplomatie devait donc
posséder une visée mondiale, avec la persistance de nos zones d’influence,
liées à nos possessions d’outre-mer et aux facteurs historiques, qui
permettaient grâce à une action et une présence étendue au monde, la sécurité
de nos sources d’approvisionnement qui devait et devrait rester la
préoccupation majeure de notre diplomatie.
Indépendance, souveraineté, non-alignement, l’État contre la
féodalité, la nation contre l’empire, la vocation de la France qu’il voulait
continuer à promouvoir avec sa mission de paix et d’humanisme. Rappelons-nous
: Il existe un pacte vingt fois séculaire
entre la grandeur de la France et la liberté du monde.
Voilà pour les oeuvres réussies, malheureusement
une, reste inachevée
« La PARTICIPATION » qui devait être la grande réforme du
siècle.
Ni le vieux libéralisme, ni le communisme écrasant. Autre chose,
quoi ? Et bien quelque chose de simple de digne et de pratique qui est
l’Association, il s’agissait bien là d’un projet politique.
Nous prétendons faire de la
France ce qu’elle doit être suivant sa vocation, je veux dire un modèle et un
guide quant à la condition des hommes. Participer activement à son véritable
destin, voilà la grande réforme française de notre siècle ».
Il fallait donc combattre l’exploitation de
l’homme par l’homme et l’éternel abus. Le 24 avril 1969, le Général a trébuché
sur son projet.
Pour conclure :
La plus grande œuvre du Général
fut
- La résurrection grâce à lui du
regard des Français sur la France,
- Le nouveau regard que le monde
a alors porté sur la France.
Merci encore mon Général :
Henri
FOUQUREAU Secrétaire général du Forum Pour la France
et du
CNR présidé par Jacques Myard
© 07.03.2020